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S'inspirer et rester branchés!28-11-2013 / Succès d'entrepreneur
CQI – Parlez-moi de votre entreprise ?
GD – Distribution R. Désilets fabrique du matériel de coffrage qui s’adresse principalement aux entrepreneurs de la construction. Nous avons deux usines, une de métal et une de bois qui servent à la fabrication des coffres. Notre objectif est d’être reconnu comme les meilleurs de notre spécialité. Le coffrage est un domaine de plus en plus exigeant dans le domaine de la construction. Pour être compétitif, l’entrepreneur doit compter sur de l’équipement performant. C’est ce que nous lui offrons!
CQI- Quel a été votre parcours comme entrepreneur?
GD – Tout d’abord, je suis issu d’une famille agricole et j’ai été directeur d’une institution financière pendant plusieurs années avant de faire le saut. C’est en 1992, avec un autre associé, que je me suis joint au propriétaire, M. Désilets et que j’ai acquis des parts l’entreprise. Je connaissais bien le milieu des affaires, mais pour ce qui est du coffrage c’était une autre histoire. Mais j’ai appris! Puis M. Désilets a pris sa retraite. En 2002, mon associé éprouvant des problèmes de santé, mon fils Mathieu a acquis ses parts et depuis cette année, ma fille Myranie s’est également joint l’entreprise comme actionnaire. J’ai un autre fils qui travaille aussi avec nous, un beau-frère, etc. C’est donc devenu une entreprise familiale et j’en suis très fier!
CQI – Sur quels marchés exportez-vous?
GD – Nous exportons dans l’Ouest canadien, en Ontario, dans les maritimes, mais aussi sur de nouveaux marchés comme au Brésil et en Afrique. Nous avons beaucoup travaillé à développer nos marchés, notamment avec la venue dans l’équipe de Sylvain Laroche, notre directeur des ventes à l’international.
CQI – Dans quelle proportion l’exportation est-elle importante pour votre entreprise?
GD – Tout d’abord, je tiens à mentionner que cette année fut une année exceptionnelle pour les exportations qui représentent plus de 50 % de notre chiffre d’affaires! J’ajouterais heureusement, car étant donné le ralentissement de l’économie québécoise, le fait d’exporter et d’avoir d’autres marchés hors Québec nous a permis de maintenir nos marges.
CQI – Et quelle place occupe l’innovation dans votre entreprise?
GD – C’est une préoccupation constante. Nous sommes reconnus comme étant des développeurs. Nous allons voir nos clients et visitons les chantiers pour voir de quelle façon nous pourrions faciliter leur travail. Nous faisons ensuite nos devoirs pour élaborer des produits qui apportent des solutions aux problématiques rencontrées. Chaque année, nous organisons des portes ouvertes et nous invitons nos clients à venir voir et à tester nos nouveaux produits. Nous avons des clients qui font le voyage des maritimes, de l’ouest et même des États-Unis. C’est un beau succès!
CQI – Si vous aviez un conseil à donner à un entrepreneur qui souhaite exporter, quel serait-il?
GD – Je lui dirais d’être patient et de bien connaître les habitudes et les façons de faire de ses clients potentiels. La culture et les pratiques d’affaires sont très différentes d’un pays à l’autre, et même d’une province à l’autre. Nous ne travaillons pas de la même façon, les attentes ne sont pas les mêmes.
CQI – Quels sont les projets de Distribution R. Désilets pour les prochaines années?
GD – En plus de nos clients actuels qui sont bien établis, nous continuons notre prospection sur les marchés émergents. Nous explorons différentes avenues. Par exemple : nous travaillons actuellement sur des possibilités d’affaires en Inde. Une chose est certaine, pour nous, l’exportation c’est l’avenir! Nous allons poursuivre nos démarches en ce sens.
Sur la photo : Mathieu, Gilbert et Myranie Doucet, de Distributios R. Desilets.
Propos recueillis par Stéphanie Trudel, coordonnatrice aux communications, CQI
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