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S'inspirer et rester branchés!13-05-2020 / Instagram / Nouvelles
Le point de départ
L’économie américaine se comportait solidement au début de l’année 2020. Les consommateurs étaient au rendez-vous et la confiance du consommateur restait élevée. Oui, les entreprises faisaient face à certains défis : leurs chaines d’approvisionnement étaient interrompues, il y avait encore certains tarifs sur les importations chinoises et une baisse des prix du pétrole qui affectait négativement les producteurs d’énergie.
La croissance du PIB réel était de 2,1 % au quatrième trimestre de 2019[1]. Pour l’ensemble de 2019, l’économie américaine avait progressé de 2,3%. Le taux de chômage était à son niveau plus bas depuis les cinquante dernières années[2] : 3,5% en décembre 2019. L’indice de confiance des consommateurs américains[3] se trouvait à son niveau le plus haut depuis 1996, environ à 101 points au 1er février 2020.
La crise
Après 23 trimestres de croissance ininterrompue, l’économie américaine s’est contractée, pour la première fois depuis 2014. Le PIB réel a diminué de 4,8% au premier trimestre 2020 par rapport au trimestre précédent, marquant la pire contraction depuis le quatrième trimestre 2008[4].
Les données les plus récentes confirment que 3,8 millions de demandes hebdomadaires d’assurance-emploi ont été présentées lors de la semaine du 25 avril. Bien que cela porte à 30 millions le nombre d’Américains qui ont perdu leur emploi en à peine six semaines, on constate au moins que le nombre de nouvelles demandes a diminué au cours des deux dernières semaines, passant de 5,2 M à 4,4 M, puis à 3,8 M.
Selon un récent sondage[5], les employeurs considèrent qu’environ 70 % des mises à pied sont temporaires, tandis qu’ils étaient moins de 1 % à être de cet avis lors de la crise financière mondiale. Le redressement de l’emploi devrait donc s’effectuer beaucoup plus rapidement.
L’indice de confiance du consommateur du mois d’avril 2020 était le pire depuis 2011[6]. C’est tout de même mieux que lors de la crise financière mondiale. Les ventes au détail – théoriquement, la manifestation de cette confiance – ont chuté de 8,7 % en mars[7].
Mesures de relance économique
Le Sénat américain a adopté un projet de loi d’environ 2 000 milliards d’US$ destiné à accélérer les secours dans l’économie américaine nommé le CARES Act[8]. Un autre projet de loi de relance d’urgence de 484 milliards d’US$ a été adopté le 24 avril, dont 310 milliards US$ supplémentaires pour le programme de protection des chèques de paie, ce qui porte le total de l’aide fiscale à environ 3 000 milliards d’US$, soit 15% du PIB[9].
Les projections pour 2021
Selon différentes projections sur la croissance économique mondiale pour 2021[10], les États-Unis sont ceux qui s’en tirent le mieux parmi les pays développés grâce à leur grande diversité sectorielle, à leurs mesures de quarantaine moins strictes et à leurs mesures de relance. Comme il a été mentionné, les États-Unis se trouvaient dans une situation économique robuste au début de la pandémie ce qui lui permettra de prendre un élan de croissance en 2021.
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[3] https://tradingeconomics.com/united-states/consumer-confidence
[5] www.rbc.com/economics/index.html
[6] https://tradingeconomics.com/united-states/consumer-confidence
[7] www.rbc.com/economics/index.html
[8] www.npr.org/2020/03/26/821457551/whats-inside-the-senate-s-2-trillion-coronavirus-aid-package
[9] https://www.pnc.com/en/about-pnc/media/economic-reports.html
[10] Aux fins de la présente publication, les projections d’EDC ont été présentées. Elles sont similaires à des projections effectuées par d’autres centres de recherche. www.edc.ca/fr/guide/perspectives-economiques-mondiales.html
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