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Roxana Giraldez souffle dix bougies au sein de CQI

20-01-2022 / Nouvelles

Elle a du soleil dans la voix, des yeux pétillants de passion pour son travail et un sourire qui ferait fondre n’importe quelle banquise.  Ce mois de janvier relativement polaire marque les 10 années de travail de Roxana Giraldez au sein de CQI. C’est donc avec beaucoup de plaisir que nous avons réalisé une entrevue avec notre stratège principale en intelligence d’affaires, originaire du Pérou, pour un retour sur sa vie et son parcours professionnel.

Roxana, quels ont été ta formation et ton parcours professionnel avant d’arriver chez CQI ?

Je suis économiste de formation. J’ai fait un baccalauréat et une maitrise en Économie en Argentine. Ce sont des diplômes reconnus au Québec. J’ai également obtenu un certificat de 2e cycle en transfert technologique de l’Université de Sherbrooke.

Avant d’arriver chez CQI, j’ai toujours travaillé en développement économique à Sherbrooke pour Développement économique Canada, pour BioMed développement et ensuite pour le Centre d’expertise en santé de Sherbrooke.

Pourquoi avoir choisi le Québec et plus particulièrement Sherbrooke ?

Nous avons décidé de venir nous installer au Québec en 2002. J’habitais à Buenos Aires, la capitale de l’Argentine avec mon mari et ma fille Andrea.  Le pays subissait alors une grande crise économique. Notre instinct nous disait que nous n’étions pas à notre place.  Notre milieu n’était pas très sécuritaire non plus pour élever une famille.

Le Bureau du Québec à Buenos Aires organisait alors des présentations dans le but d’inciter des immigrants professionnels qualifiés à venir travailler ici.  Notre dossier a été rapidement accepté, le processus a été facile.  J’ai attendu la naissance de mon fils Felipe et nous sommes arrivés au Québec en novembre 2003, juste avant l’hiver.

Nous avions arrêté notre choix sur la ville de Sherbrooke parce que nous voulions vraiment « faire un gros changement de vie ».  Buenos Aires compte 12 millions d’habitants comparativement à environ 160 000 à Sherbrooke. Nous sommes vraiment heureux de vivre ici, c’est un endroit idéal pour une famille avec des enfants. On a beaucoup d’activités de plein air. Nous sommes également près des États-Unis où habite mon père. Sherbrooke est vraiment ma ville d’adoption. C’est l’endroit idéal pour concilier le travail, la famille et les études, grâce à l’université qui est toute proche. Mes enfants disent que c’est la ville du bonheur.

En quoi consiste ton travail au sein de CQI?

À mon arrivée chez CQI, j’étais conseillère à l’exportation, responsable du bureau de Sherbrooke. Je rencontrais les entreprises pour les aider dans leur processus d’exportation et je renforçais nos liens avec les partenaires régionaux.  Je suis devenue par la suite directrice à l’exportation pour la région de l’Estrie et depuis peu, stratège principale en intelligence d’affaires. Mon rôle consiste depuis quelques années, à organiser et coordonner les mandats de l’équipe grandissante de recherche composée de conseillers experts chez CQI. Nous offrons aux entreprises des services de plus en plus spécialisés en exportation comme de la veille concurrentielle, des études de marché, des stratégies marketing et des stratégies Web. Je rencontre encore des clients et j’effectue de la recherche pour eux, mais la coordination de cette équipe occupe maintenant la majorité de mon temps.

Quelles sont, selon toi, les tendances à venir en matière d’exportation pour les entreprises de nos trois régions?

Je constate que nos entreprises nous écoutent et qu’elles prennent le virage de la diversification de marchés.  Nous informons beaucoup notre public à ce sujet, dans nos balados et dans diverses publications de CQI. Il faut considérer d’autres marchés que les marchés traditionnels comme les États-Unis. On constate que nos entreprises explorent des marchés comme ceux de l’Amérique latine entre autres. Nous avons plusieurs mandats en ce moment avec des entreprises qui examinent des marchés comme le Chili, le Pérou, le Mexique et même l’Afrique. Nous en sommes très heureux. Ces entreprises profitent de plusieurs accords de libre-échange que le Canada a signé avec différents pays.

Ton meilleur conseil pour l’entreprise qui voudrait débuter en exportation?

Je lui suggérerais de bien s’entourer. Il y a plein de ressources et de partenaires qui peuvent l’accompagner soit pour préparer son plan d’affaires ou pour entamer une réflexion stratégique. Chez CQI, on aide à préparer un plan d’exportation, à faire un diagnostic export et à voir si l’entreprise est prête à exporter. Une fois cette étape accomplie, je suggère toujours de faire une étude de marché, d’analyser les données probantes et de valider son intuition avec des données du marché.  Je propose également de faire une première visite de prospection du marché ciblé afin de confirmer ou non ses impressions et de comparer les données de l’étude avec les données sur place.  Nous pouvons accompagner l’équipe sur le terrain. Bien évidemment, mon principal conseil serait de nous contacter avant d’entamer quelque démarche que ce soit en exportation.

Ma plus grande fierté de travailler chez CQI est quand je réalise que nos clients ont bien pris connaissance de nos mandats, de nos études de marché, qu’ils ont pris en considération nos suggestions et nos recommandations.  Quand ils reviennent et nous disent merci de nous avoir suggéré tel ou tel marché, ou d’avoir fait telle ou telle démarche, pour moi, ça dit tout. Ça nous dit que notre travail au profit de l’entreprise a été bien fait et j’en suis très heureuse.

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Par Roxanne Huard, coordonnatrice des communications
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