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Un vent de progrès souffle chez INNOTEX

02-09-2016 / Succès d'entrepreneur

Rencontre avec René-Frédéric Roy, directeur des Finances, INNOTEX.

Par une belle journée de fin d’été, on peut apercevoir par la porte ouverte les couturières et entendre le vrombissement des machines à coudre en se rendant aux bureaux d’INNOTEX, situés à l’étage de l’usine de Richmond, en Estrie. C’est là que René-Frédéric Roy, le plus récent membre du conseil d’administration de Carrefour Québec international, nous a donné rendez-vous. Nous passons vite dans la salle de conférence où quelques modèles de vêtements de pompiers sont fièrement accrochés.

Parlez-nous un peu d’INNOTEX

INNOTEX conçoit et fabrique des vêtements de protection pour les pompiers. L’usine de Richmond, où la majeure partie de notre équipe travaille, a abrité plusieurs entreprises de couture depuis sa construction, à la fin des années 1800. Le virage vers les vêtements de sport s’est fait dans les années 60 avec l’entreprise Bombardier et sa division Camoplast. Puis, dans les années 80, la fabrication d’une grande partie ce type de vêtements s’est déplacé vers la Chine. Un groupe d’actionnaires ont acheté la division mode de Camoplast et ont fondé INNOTEX en 1999. Nous produisions alors des habits de motoneiges et divers équipements en sous-traitance. En 2001, nous avons décidé de complètement réorienter notre production pour se concentrer uniquement vers les vêtements de protection. Depuis ce temps, INNOTEX poursuit la tradition tout en se renouvelant.

Qu’est-ce qui vous vous a motivé à choisir ce créneau?

Notre expertise et la qualité de nos produits étaient appréciées et nous distinguaient. Nous recherchions des marchés où la taille et la diversité des lots étaient compatibles avec nos opérations et notre savoir-faire. Nous avons pu nous établir rapidement comme un chef de file dans notre spécialité.

Vous parliez un peu plus tôt de l’importance de se renouveler. Quelle est votre dernière innovation?

Au printemps dernier, à la foire commerciale d’Indianapolis, nous avons lancé une nouvelle gamme de vêtements, nommée INNOTEX Energy, qui offre des caractéristiques encore plus étudiées de confort et de solidité. Le développement de ce nouveau produit s’est fait assez rapidement. Cela nous a pris environ 7 mois pour perfectionner notre design, consulter notre panel de chefs pompiers et de revendeurs, se conformer aux normes et obtenir les certifications nécessaires.

En parallèle à tout ce processus, nous avons travaillé le marketing en trouvant un nom pour le produit, en développant nos outils de commercialisation, y compris un site Web dédié et adaptable aux différents supports médias, en plus de préparer notre participation à la foire, ou nous avons réussi à créer l’effet « wow! » que nous souhaitions. D’ailleurs, en quatre mois, nous avons déjà atteints les objectifs de vente que nous avions fixés pour l’année!

INNOTEX est présente sur le marché américain depuis quelques années déjà. Comment s’est fait votre implantation aux États-Unis?

En plus des uniformes de protection, nous envisagions développer des produits complémentaires, plus spécifiquement des gants. Aussi, pouvoir fabriquer aux États-Unis comportait plusieurs avantages pour notre entreprise. Au fil des conversations avec nos partenaires là-bas, nous avons découvert une usine à vendre à Ohatchee, en Alabama. Le bâtiment était vide et nous avons dû tout rééquiper. Nous avons recommencé à zéro : une vraie « start-up ». Par contre, nous savions que les travailleurs de cette petite ville de 1200 habitants détenaient un précieux savoir-faire. C’était en 2012. INNOTEX y emploie aujourd’hui une quarantaine de travailleurs qui fabriquent des gants, mais aussi une partie des vêtements de protection.

Exportez-vous sur d’autres marchés?

Oui, nos produits sont disponibles également en Amérique du Sud, partout sauf au Brésil qui s’avère un marché avec ses particularités. Les produits INNOTEX sont aussi bien présents au Moyen-Orient, entre autres au Koweit et en Arabie Saoudite, ainsi qu’en Asie. Nous expédions quelques commandes en Europe et en Afrique, mais les normes y sont différentes et nous débutons dans ces marchés.

Avec les différents marchés que vous couvrez, comment se déploie votre réseau de vente?

Pour les États-Unis, nous avons divisé le territoire en 5 grandes régions. Chacune est représentée par un représentant ou un agent manufacturier. Nous vendons nos produits à travers un réseau de distributeurs. Pour ce qui est du Québec, c’est l’usine de Richmond qui gère ce marché et un représentant s’occupe des autres provinces canadiennes. Notre président intervient quant à lui pour les ventes internationales à l’extérieur du Canada et des États-Unis.

Avez-vous un conseil pour un entrepreneur qui voudrait exporter?

C’est très important de bien s’entourer, de trouver un bon agent, de s’entraider et d’entretenir de bonnes relations avec ses clients. La complicité interpersonnelle et la confiance qui résulte d’une relation à long terme permettent de dénicher des opportunités d’affaire inattendues, voir même se réinventer comme entreprise.

En terminant, depuis juin 2016, vous faites partie du conseil d’administration de CQI. Qu’est-ce qui a motivé votre implication?

C’est un peu drôle comme situation. Bien que des collègues chez INNOTEX avaient déjà fait affaire avec votre équipe, lorsqu’on m’a approché, je ne connaissais pas l’organisation. J’ai d’abord voulu m’informer du travail de CQI et m’assurer que les services étaient différents des autres organisations : je déteste les doublons! Après une bonne rencontre avec le président de CQI, M. Yvon Laplante, j’ai vu que je pouvais contribuer à une organisation très utile pour nos régions, et surtout, pour les entrepreneurs. J’ai donc accepté l’invitation avec joie!

 

Merci!

 

INNOTEX en bref

Description : INNOTEX® est un fabricant d’habits de combat d’incendie, de gants et de cagoules
Année de fondation : 1999
Nombre d’employés : 150 dans ses deux usines
Siège social : Richmond, en Estrie

Site Web : http://innotexprotection.com/fr/accueil/

Propos recueillis par Tanya Lauzière, conseillère création et stratégie de marque, CQI.

© 2016, Carrefour Québec international, tous droits réservés.

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