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« Un des aspects majeurs à l’exportation est le transport et la douane! S’assurer d’être conforme est très important! »

02-10-2017 / Succès d'entrepreneur

Entretien avec Mme Geneviève Hardy, directrice générale, Hardy filtration

Madame Geneviève Hardy s’est jointe récemment au conseil d’administration et qui y occupe depuis mai 2017 les fonctions de trésorière. Située à Trois-Rivières, son entreprise, Hardy filtration, fabrique des filtres pour les systèmes de ventilation et de dépoussiérage et compte une soixantaine d’employés.

Parlez-moi de votre parcours d’entrepreneur?

Tout d’abord, c’est mon père Réjean qui a cofondé l’entreprise en 1993. Quant à moi, j’ai complété un BAC et une maîtrise en gestion des opérations et production. En janvier 2004, j’ai joint officiellement l’entreprise familiale où j’avais la responsabilité des achats, des inventaires et de l’amélioration de la production. J’ai acquis mes premières actions en 2005.  J’ai par la suite occupé le poste de directrice de la logistique et j’ai été nommée à la direction générale en 2008. En juin dernier, mon père a quitté pour la retraite et mon conjoint et moi avons racheté.

Était-ce important pour vous de reprendre l’entreprise familiale et comment s’est déroulé le transfert?

L’entreprise familiale était importante, mais c’était tout aussi important d’aimer ce que je faisais, de pouvoir me réaliser professionnellement et que mon père soit à l’aise de m’avoir comme employée. Travailler avec des membres de la famille, ce n’est pas toujours évident. Nous avons donc fait un essai et tout s’est bien passé. J’ai peu à peu gravi les échelons. Le transfert fut graduel, ce qui nous a permis à mon père, à moi et au personnel de nous adapter au changement et de grandir à travers le processus.

Qui sont vos clients et vers quels marchés exportez-vous?

Nos filtres sont utilisés tant par les hôpitaux, les écoles, les bâtiments commerciaux que les alumineries, les plans d’asphalte, etc. Nous sommes le premier manufacturier canadien à fabriquer les filtres Hépa qui retiennent les particules en suspension dans l’air. Nos clients se situent au Québec, dans l’est du Canada, aux États-Unis et à Dubaï, qui compte de nombreux édifices commerciaux. Au cours des prochaines années, nous miserons davantage sur l’exportation. Nous avons travaillé une stratégie d’approche pour augmenter notre présence sur le marché américain. CQI nous a d’ailleurs accompagnés dans notre réflexion.

Quels sont les défis que vous rencontrez jusqu’à maintenant?

Le transport et la douane sont des aspects importants à considérer. Pour les États-Unis, il y a beaucoup de petits détails. Rien de majeur, mais il faut en tenir compte, compléter la documentation et s’assurer d’être conforme sinon, on pourrait avoir de mauvaises surprises. Pour un marché comme Dubaï, la distance est un facteur à considérer. Les délais de livraison sont plus longs. Il faut donc prévoir en conséquence et être bien organisé pour respecter les échéanciers promis à nos clients.  Un aspect qui peut sembler banal est le changement de fuseau horaire. Le décalage est important. Avec Dubaï, les horaires sont presque inversés. Nous devons nous adapter au client et il nous arrive de faire des téléphones la nuit pour leur parler.

Quels sont les éléments qui contribuent au succès d’Hardy filtration?

Nous avons une excellente équipe. Nous essayons également de demeurer à l’affut des nouvelles tendances et de développer des produits qui répondent aux attentes de nos clients. L’an dernier, nous avons réalisé d’importants investissements pour l’achat d’équipements afin d’améliorer la production de nos filtres Hépa. Pour l’avenir, nous souhaitons développer des produits toujours plus éco-énergétiques et performants, une tendance qui devraient prendre encore plus d’expansion.

Être entrepreneur demande beaucoup de temps et d’investissement. Votre conjoint et vous êtes tous les deux dans l’entreprise. Vous avez également 3 enfants. Comment réussissez-vous à concilier le travail et la vie familiale?

Je crois que nous formons une bonne équipe. C’est beaucoup de communication et de gestion d’horaire, surtout avec de jeunes enfants. Nos jumelles auront bientôt 7 ans et la plus jeune a 2 ans et demi. Il faut être organisé! Avec mon conjoint, nous discutons beaucoup et nous prenons les décisions ensemble, tant pour la maison que pour l’entreprise. De plus, nous essayons de ne pas mélanger les deux. Même chose pour le couple. Nous planifions des moments pour nous retrouver.

Malgré un horaire des plus chargés, vous avez accepté de vous joindre conseil d’administration de CQI. Pourquoi ?

CQI est un organisme bien structuré et dynamique qui vient répondre à un besoin que nous avons en tant qu’entrepreneur voulant développer de nouveaux marchés à l’exportation. Les experts de CQI sont présents et apportent des solutions concrètes. J’avais envie de participer et d’aider en partageant mes expériences. J’espère que ma contribution bénéficiera à d’autres entreprises.


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