Lors de l’assemblée générale annuelle de CQI qui avait lieu à Trois-Rivières le 8 juin dernier, Catherine Gervais, directrice générale de CQI en a profité pour interviewer Mykaël Duchesne, ingénieur et actionnaire chez Pro-Mec Élite. L’entreprise a fait appel à CQI pour la réalisation d’une étude de marché sur les territoires de l’Ontario, des Maritimes et du nord-est des États-Unis.
CG : J’aimerais que vous me parliez un peu de votre entreprise qui fabrique principalement des structures en acier?
MD : Nous sommes situés à La Tuque, récemment implantés dans le parc industriel de Trois-Rivières. Nous comptons 70 employés spécialisés dans la fabrication de structures d’acier pour bâtiments et de poutres et charpentes pour ponts et barrages. D’ailleurs, nous nous excusons pour ceux qui l’empruntent ces temps-ci, mais c’est nous qui fabriquons les nouvelles poutres du pont de Trois-Rivières. Nous réalisons ce genre de projets à travers la province.
CG : Est-ce une entreprise familiale?
MD : Oui, effectivement! Pro-Mec existe depuis 30 ans. Je suis ingénieur et aussi le fils du propriétaire, nouvellement associé avec 5 autres personnes. C’est la jeune génération qui prend la relève de l’entreprise et ça se passe très bien. Nous avons beaucoup travaillé sur des projets tels que le pont Champlain, le pont Pierre-Laporte à Québec et sur plusieurs constructions et stations de métro à Montréal et un peu partout au Québec.
CG : Vous avez décidé qu’était venu le temps d’exporter votre produit?
MD : Nous sommes bien connus dans notre domaine, nous avons beaucoup de partenaires et avons également la chance d’avoir un carnet de commandes bien rempli pour les prochains mois et années, ce qui nous permet de prendre de l’expansion. Nous visons les autres provinces, les Maritimes et le nord-est des États-Unis. Nous avons entamé tout un processus d’automatisation et de robotisation, nous sommes prêts à exporter.
CG : Comment s’est déroulée votre rencontre avec CQI?
Nous avons fait une première rencontre pour savoir quels services étaient offerts par CQI. Nous avons ensuite brossé un portrait qui collerait à notre réalité, à ce que nous voulions faire comme développement. Nous avons par la suite démarré le projet et l’équipe nous a donné, de façon très professionnelle, toutes les étapes à suivre.
CG : Qu’est-ce que l’équipe de CQI vous a apporté? Une réflexion? Des données?
MD : Oui, une réflexion et des données, mais surtout, des réponses à nos questions. Nous sommes préoccupés, nous manquons de main-d’œuvre, nous avons des horaires chargés et nous voulons attaquer un nouveau marché. Nous commençons par quoi? Quelles sont les bonnes informations à avoir au niveau de la commercialisation des produits? Quelles sont les associations sectorielles les plus pertinentes pour nous là-bas? Est-ce qu’il y a de nouvelles normes à respecter? CQI nous a permis d’avoir un portrait global et de pouvoir concentrer nos énergies sur un plan précis, nous donner une ligne directrice pour nous lancer sur un marché.
CG : Quels sont les résultats? Voulez-vous toujours aller aux États-Unis?
MD : À notre grande surprise, alors que nous pensions aller vers les États-Unis, nous avons constaté que notre marché le plus favorable est celui de l’Ontario. Notre secteur d’activité est en forte croissance dans cette province et selon les prévisions faites par CQI, ce sera un marché très prometteur pour nous dans la prochaine année. Ce sera aussi plus facile pour nous : la règlementation douanière est plus simple et le territoire plus près pour le transport. Nous avons déjà établi des contacts, fait du réseautage et intégré certaines associations. Ça se passe bien!
CG : Merci beaucoup pour toutes ces informations, Mykaël!
MD : Merci à vous!
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