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«Exporter en Russie, c’est possible!» – Alexandre Gaudet, EBF

04-09-2014 / Succès d'entrepreneur

Entrevue avec Mme Amélie Perron, directrice du marketing et des communications et M. Alexandre Gaudet, directeur des ventes, EBF

CQI – Tout d’abord, décrivez-moi brièvement votre entreprise?

EBF – EBF fabrique des tables de découpe à commande numérique industrielle. Notre entreprise a été fondée en 2004 à Victoriaville. EBF a dû en début d’année déménager ses installations pour doubler sa superficie. D’ailleurs, le personnel chez EBF a plus que doublé passant de dix à vingt-deux employés. Nous avons un chiffre d’affaires annuel d’environ 5 millions de dollars.

CQI – Au cours de la dernière année, vous avez débuté des démarches pour exporter en Russie. Est-ce que la crise qui est survenue dans ce pays a eu des impacts sur votre projet?

EBF – Avant que les événements que nous connaissons surviennent, nous avions déjà dans la mire des marchés émergeants tels que le Brésil, l’Inde, la Chine et la Russie. Nous avons alors participé à une mission commerciale de CQI en Russie. Plusieurs démarches ont été réalisées depuis. Actuellement, nos pourparlers s’achèvent et nous signerons un contrat de distribution très bientôt. Heureusement, la transaction ne subit pas les effets de la crise. Tout se déroule normalement. Nous sommes toujours bien accueillis par nos vis-à-vis et les échanges sont cordiaux.

CQI – Pourquoi avoir choisi ce marché et quelles sont les opportunités pour votre entreprise?

EBF – En fait, nous avons pu constater que les Russes travaillaient avec des équipements qui remontent à l’époque soviétique et qu’ils avaient grandement besoin d’automatisation. Au début avril 2014, avec CQI, notre vendeur a pu partir pratiquement les yeux fermés. Les entreprises avec qui nous avions des rendez-vous étaient si bien qualifiées que nous avions l’embarras du choix. Avec l’entente que nous sommes à finaliser, nous prévoyons vendre une douzaine de tables de découpe par année. C’est un marché qui demeure intéressant pour nous.

CQI – Avez-vous d’autres projets d’exportation en cours?

EBF – Les États-Unis ont toujours été dans notre mire et nous prévoyons d’ici la fin de 2015 avoir signé une entente de distribution.

Nous participerons aussi à la mission commerciale de CQI à Winnipeg en décembre. Nous sommes déjà présents dans l’Ouest canadien, mais nous voulons consolider notre présence et faire de bonnes rencontres B2B avec des clients. L’avenir de nos entreprises est tellement positif. Nous aurons du pain sur la planche à développer nos marchés et servir deux nouveaux pays! Nous avons pour objectif que 50 % de notre production soit dédiée aux marchés d’exportation. C’est pour très bientôt!

CQI – En terminant, quel conseil donneriez-vous aux exportateurs en devenir?

EBF – De faire affaire avec des professionnels. Se lancer seul en essayant d’établir des contacts d’affaires, comme par exemple en utilisant Internet, peut être tellement fastidieux et coûteux! En faisant appel à des professionnels qui ont du personnel compétent et des expertises diversifiées, les entreprises peuvent être confiantes d’obtenir des bons résultats.

CQI – Merci énormément!

Propos recueillis par Tanya Lauzière, conseillère création et stratégie de marque, CQI.

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